Depuis la crise financière qui a touché les marchés mondiaux en 2008/2009, les décideurs politiques se sont largement penchés sur le négoce et la compensation des produits dérivés, y compris ceux inhérents aux produits de base, comme les taux d’intérêt et les différents indices, et ceux se rapportant aux produits énergétiques, agricoles et autres dérivés y afférents. Les grandes et petites entités, à la fois financières et commerciales, qui interviennent dans le négoce et la couverture sur ces marchés d’envergure se voient imposer des exigences de plus en plus drastiques en matière d’agrément et d’immatriculation, une pléthore d’obligations de tenue des dossiers et de recording, de nouvelles règles sur les marges, le capital réglementaire et les limites de position, ainsi qu’un renforcement notable des régimes d’application de la réglementation couvrant les manipulations et abus de marché. De plus, les législateurs européens réglementent de plus en plus les marchés des matières premières sur lesquels reposent les marchés des produits dérivés.